LE FOUR

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Après le lieu donc, le gros des efforts consiste en la fabrication d'un four de fusion, au charbon, dans le cas présent, assez habilement conçu pour permettre des températures relativement faibles au final, dirigées par l'entremise de la bonne quantité de combustible, lui-même soumis à la dépendance d'un tirage adéquat. La structure d'un tel appareil nécessite l'utilisation de réfractaire contenant un minimum de 40% d'alumine, c'est à dire de briques lourdes assez épaisses pour résister à des refroidissements inévitables. Les PHOTOS* ci-dessous montrent le four dont il est question:

 

 

L'allure générale est celle d'un gros parallélépipède d'environ 1 m3, réservant un accès supérieur au foyer, et un accès inférieur au cendrier, les deux étages étant séparés par la grille qui supporte le creuset et le charbon en petits boulets. L'ensemble est contenu dans une structure en profilé de fer soudé et coiffé d'un dôme entièrement moulé , cuit et muni d'un trou assurant le tirage supérieur.

Avec ce four, pivot du laboratoire, une batterie de pinces à creusets, longues et courtes, une cuillère à long manche, une spatule de fer, une tige de fer coudée suffisent pour entreprendre les premiers travaux. Mais, nous avons besoin de vaisseaux de terre, de supports ou fromages, et, éventuellement d'un moufle qui pourra être fabriqué à l'aide d'un gros creuset dont on aura coupé le fond.

Tous les documents et textes ci-dessus ou ci-après sont protégés, et le nom : "La Librairie du Merveilleux",  déposé par son titulaire de droit.

 

 

L'idée du Four reste une notion très variable, ainsi tout dispositif peut s'adapter à l'énergie que l'opérateur à décidé d'employer. Ci-dessous l'enceinte même du four au charbon à été adaptée pour le gaz.

Un mini athanor supporte un creuset en préchauffage pendant que dessous un autre creuset entretien la matière en fusion.

 

Mais le véritable athanor de l'oeuvre s'envisage comme l'alliance des matériaux eux-mêmes. Nôtre matière prend au début les aspects les plus rébarbatifs avant de nous livrer les plus belles couleurs du spectre.

 

Le soufre dans son évolution vers le rouge prend au finale l'aspect d'un amas charbonneux et cramoisi.

 

 

 

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